Généalogie famille de Habart

Hitoire d'une famille Boulonnaise (62)

     

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Audinghen
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Présentation
Seigneurs de
  Bournonville
115 branches
  Rois de Fance,
  Guillaume le C.
  Charlemagne,
  Clovis...

L'ancêtre
  1470 - 1800
Branche Brunet
  1520 - 1800
Br. Hamerel
  1570 - 1800
Br. Senlecque
  1599 - 1800
Br. Coulon
  1652 - 1800
Sources

Généalogie
  et liens avec
  Jean de Habart.

 


Audinghen


Audinghen
Village côtier situé à 9 Km au nord-ouest de Marquise, à 26 kilomètres de Calais et 16 de Boulogne.
Mentionné avant 940 , le nom d'Audinghen serait dérivé du germanique Aldo haim : établissement des descendants d'Aldo .
Armes : Parti d’argent et d’or à la croix ancrée de gueules, chargé au mitant d’une tour d’argent maçonnée de sable au chef d’azur à trois lions d’or.
Altitude 0 à 122 mètres.
Superficie : 1309 hect.
Les Audinghinois ou Audinghenois.

Année

1698

1801

1841

1881

1901

1939

1982

1990

1999

Habitants

528

659

807

654

652

527

477

503

548


Cette commune est située près du site du Cap Gris-Nez, point du continent européen le plus proche de l'Angleterre .
Dans le Boulonnais , il n'y avait que des habitations éparses et isolées , parce que le terrain , couvert de bois , hérissé de monticules , entrecoupé de sources et de ruisseaux , ne permettait point de former des bourgades . Dans le plus grand nombre de village , le principal groupe d'habitations contenait à peu près une douzaine de maisons , le reste formait des hameaux en assez grand nombre, ayant chacun un nom particulier, exprimant quelque disposition locale ou quelque circonstance relative à son établissement . Nous avons là cinq hameaux d'Audinghen . Les suffixes zelle , hen et vert signifient l'habitation , la ferme , l'établissement.
Audinghen-Floringuezelle
Hameau, désignant la sala, ou sele, c'est à dire le manoir seigneurial, des nobles Saxons qui l'habitaient au XIIéme siècle, d'après la chronique d'Andres, où parmi les noms des vassaux de la terre de Fiennes, on remarque de 1107 à 1160 ceux de Florent et de Tibolde de Floringesele, ou Florengeseles.
Vers 1420, Jehan de Habart, mari de Marguerite de Bournonville, était sieur de Floringuezelle dont la seigneurie appartint à la famille de Habart jusqu’en 1550.
Une Calpelle de Floringhezele est mentionnée dans le terrier de Thérouanne vers l'an 1400. Il n'en subsiste plus que des ruines près d'une fontaine dite de Saint-Blaise. On y remarque une motte de 7 mètres de hauteur sur 100 mètres environ de circonférence, qui paraît avoir servi à l'assiette d'un donjon féodal.
C’est à Floringzelle que les Allemands installèrent leur formidable batterie dite du "Grand-Electeur". Il y avait là quatre canons de 280 mm, protégés par un épais blindage d’acier. Les affûts étaient montés sur pivots bétonnés et pouvaient tourner à 360°.
Audinghen-Framezelle
Hameau composé d’un groupe de maisons dont quelques auberges, où se trouve aussi une motte de 11 mètres de haut sur 120 mètres de circonférence accompagnée d'un retranchement en forme de croissant sur l'un de ses cotés, est l'ancien domaine où vivait au XIIe siècle Raoul de Fiennes, que Lambert d'Ardres appelle un très pieux serviteur de Dieu.
La chronique d'Andres en parle deux fois, sous le nom de Flamersele; et cette ancienne forme du mot se retrouve dans le nom patronymique de la famille qui hérita de cette terre.
Les chartes d'Artois nous font connaître, en effet, Thomas de Flameseles, châtelain d'Eperlecques en 1301.
En 1550, Robert de Framzelle fut emprisonné et dépouillé de ses biens pour détournement aux dépends des finances Royales. Le manoir est restitué, vers 1580, à Adrien de Framzelle qui comparaît avec la noblesse du Boulonnais en 1588.
Les Manneville achetèrent le manoir en 1689, pour 2700 livres, et le conservèrent jusqu’au XVIIIe siècle. Il y avait une chapelle de Framezelle, en titre de bénéfice, sous l'invocation de Saint-Sébastien, située près de l'ancienne motte, au lieu-dit la Capelle. Elle était à la nomination de l'abbé de Beaulieu, ce qui donne à penser qu'elle a été fondée par les seigneurs de Fiennes. Parmi ses titulaires, au XVIIIe siècle, on remarque l'abbé Abot de Bourgneuf (Jean), 22 juin 1704; Joseph et François de Madot, neveux de l'évêque de Belley ; Nicolas Watteblé, vicaire général de Mgr de Pressy, etc.
Le chapelain de Framezelle jouissait, pour un tiers, de la dîme de Rinxent. Dans une cavité de la falaise a été placée la statue de Notre-Dame de la mer par la famille Hamain de Framzelle.
Audinghen-Haringuezelle
que la prononciation populaire contracte souvent en Ringuezelle ou Haringzelle
Hameau situé à l'extrémité du village d'Audinghen, du côté d'Audresselles, sur le chemin de grande communication qui relie les uns aux autres, de Boulogne à Calais, tous les villages de la côte.
Le nom de Haringuezelles apparaît pour la première fois en 1480, dans le terrier d’Andres. En 1532, par testament, Loeurens de Campaigne, homme d’armes sous le duc de Vendosmois, lègue "à ma sœur de Haringueselle ma cappe, deux jumens qu’y sont présentement en sa maison, avecq tous mes grains battus et à battre, à le chergue qu’elle satisfache et paie une hacquenée à ung curé qu’elle scet". Jacques Acary, écuyer mort avant 1571 était sieur de Haringuezelles et de La Rocque. Claude de Roussel de Pincthun, capitaine des gardes du duc de Chaulnes, possédait Haringuezelles cent ans plus tard. Ce fut le fief des familles Coze et De Lattre de la fin du XVIe siècle jusqu’au XVIIe siècle; des De Dixmude de Hames et des De Rosny de la fin du XVIIe siècle au début du XXe siècle, et enfin de la famille Hamain de Framzelle. Le manoir, qui datait du XVe siècle a aujourd’hui disparu au milieu des blockhaus.
Audinghen-Locquinghen
Hameau, où l'abbaye de Notre-Dame possédait une terre (in Lokingehem), en 1208
Audinghen-Onglevert
anciennement, dans le cartulaire de Notre-Dame, Hungrevelt (1208), a des homonymes en Alsace où l'on trouve deux Hungerfeld, et en Brabant où M. Chotin indique Hongerveld, qu'il interprète par le champ de la famine. Le carrefour d’Onglevert, à 86 mètres d’altitude, devaient être un centre routier important à l’époque Romaine. Il est notamment traversé par la "voie Romaine de l’Océan" en provenance de Raventhun et en direction du cap Gris-Nez.
Audinghen-Waringuezelle
Qualifié village dans un acte notarié de 1583. Anselme de Parenty était seigneur de Waringuezelle, au XVIIe siècle. Sur le toit de la ferme on voyait jadis une petite cloche bien décorée de 25 cm de diamètre, sur laquelle étaient gravés la Ste Vierge et St Georges. Elle provenait d’un bateau naufragé au cran de Quette.
Le Grinez, ou Gris Nez
Nom du cap ou promontoire situé au nord du village, à l'endroit où s'élève aujourd'hui le phare qui sert à guider les navigateurs. On l'appelle Swartenes, ou la noire pointe, dans le portulan hollandais qui porte le titre de Miroir de la mer. Les Français du XVIIe siècle le désignaient sous le nom de Blacquenay, ou Blacquenest, avec la même signification, ce qui a donné lieu à plusieurs de le confondre avec le Blanc-Nez, son voisin. Les Anglais voulurent faire du Grinez, pendant l'occupation de Boulogne, une position stratégique; et à cet effet ils y construisirent un fort. Le fort de Blaquetz ou encore Black-Nose était commandé par Sir Richard Cavendish et comportait 80 hommes de guerre avec 18 pièces de canon et 40 caques de poudre. Le 26 août 1549, Henri II, après avoir repris Ambleteuse, envoya une compagnie prendre position entre Calais et le Gris-Nez pour empêcher toute évasion de la garnison Anglaise qui fut menacée de pendaison si elle ne se rendait pas sur place. Le mardi 27 août, les Anglais se rendaient, heureux de s’en sortir "la vye et bagues sauves. On voit encore les ruines de ce fort, sur la pointe du Grinez, près du phare. Les Français le gardèrent quelque temps avant de le démolir; et nous voyons que " Jehan de Sainte-Marye, capitaine de notre chasteau et fort de Blacquenay près Ambleteuil, "reçut du roi, en récompense de ses services, la jouissance de certain moulin à vent et d'une brasserie à bière, " scituez au dehors joignant et contigu le dict fort de Blacquenay que les Angloix, lorsqu'ils occupaient le dict fort, avoient fait édiffier (23 juin 1550) ".