Dynastie de LOTHARINGIE (778 - 870)

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Lothaire 1er de Germanie, empereur d'Occident (795 Altdorf, Allemagne - 29/9/855 Prüm, Allemagne) (*) épousa le 15/10/821 Irmengarde de Tours (804 - 20/3/851) (Gen. (130))

	- Louis II le Jeune d'Italie, empereur d'Occident (vers 822 - 12/8/875 ) (Gen. (51))
	-  Irmengarde de Germanie (v. 827 - av. 864) (Gen. (34))
	- Lothaire II roi de Lotharingie (v. 835 - 8/8/869 Piacenza-Italie) (Gen. 34(2),35(8),36(8))
	- Rotrude de Germanie, (v. 836 - v. 882) (Gen. 32(2),33(5),34(5),35(9),36(6)) épousa :
	1) Lambert III de Nantes, (vers 835 - 867) (Gen. 32,33(3),34(2),35(3),36(4))     - Wipert de Nantes (vers 860 - ?)   2) Othon II de Lebarten, (vers 850 - 886) (Gen. 32,33(2),34(3),35(6),36(2))     - Ebberhardt II de Lebarten, comte de Laurenbourg (vers 875 - 906)
	- Charles roi de Provence (vers 845 - 863 )

(*) En aout 843, le monde franc est divisé entre les 3 fils de Louis le Pieux : Lothaire, Louis et Charles.
Lothaire, déjà roi d'Itallie, obtient la région de Lièges. Il conserve le titre d'empereur et, au centre des 3 royaumes, de l'axe Rome/Pavie/Aix-la-Chapelle.

Lothaire II, roi de Lotharingie (vers 835 - 8/8/ 869 Piacenza, Italie) (Gen. 34(2),35(8),36(8)) épousa :
1) en 855 : Theutberge de Bourgogne ( v. 835 - av.862)
2) en 862 : Waldrade de Wormsgau, (vers 845 - après 870) (Gen. 34(2),35(8),36(8))

- Berthe de Germanie, (866 - 8/3/925) (Gen. 33(2),34(8),35(8))

Louis II le Jeune d'Italie, empereur d'Occident (vers 822 - 12/8/875 ) épousa le 5/10/851 Engelberge d'Alsace (v. 830 - 890) (Gen. 34(7),35(19),36(18),37(3)38(3),40)

- Ermengarde d'Italie (852 - 22/6/896) (Gen. 33(7),34(19),35(18),36(3)37(3),39)

Ermengarde d'Italie (852 - 22/6/896) épousa en 876 Boson V de Provence, roi de Bourgogne- Provence (*) (après 844 - 10/1/887) (Gen. 33(7),34(19),35(18),36(3)37(3),39)

	- Willa de Provence (12/873 - après 914) (Gen. 32,33(7),34(6),36(3),38)
	- Ermengarde Ière de Provence (v. 873 - 921) (Gen. 33(2),34)
	- Engelberge de Provence (v. 877 - 917) (Gen. 33(3),34(4))
	- Louis III d'Italie, emp. d'Occident (v. 880 - Arles) (Gen. 32(6),33(7),34(7),35(3))

(*) Sa sœur Richilde d'Ardennes fut la concubine et la seconde épouse (870) du roi de France Charles II le Chauve, lequel accorde à son nouveau beau-frère, l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune qui avait été détenue par son oncle maternel Hubert.
À l'automne 870, Boson est l'exécuteur testamentaire du duc Girard de Roussillon, en compagnie du marquis Bernard de Gothie et du comte Eudes d'Orléans. Charles le Chauve lui confie l'administration du comté de Troyes.
En janvier 871, Charles le Chauve le nomme gouverneur (duc) du Lyonnais et du Viennois (Bourgogne Cisjurane), en succession de Girard de Roussillon.
En 872, Charles le Chauve le nomme Conseiller et Chambrier de son fils Louis le Bègue (son neveu), roi d'Aquitaine depuis 867. Boson reçoit aussi les fonctions du comte Gérard d'Auvergne, déposé, et le comté du Berry.
En 875, à la mort de l'empereur Louis II le Jeune, Boson accompagne le roi Charles le Chauve qui part en Italie se faire nommer empereur par le pape Jean VIII. Charles, nouvel empereur, nomme son beau-frère, duc en Italie, et duc de Provence.
En février 876, à Pavie, Charles le Chauve avant de repartir pour le royaume de France, nomme Boson vice-roi du royaume d'Italie. Cette même année il épousa Ermengarde, la fille unique de l'empereur décédé Louis II le Jeune.
En 877, Boson, rappelé par Charles le Chauve, retourne en France, mais il confie le royaume d'Italie et le duché de Provence à son frère Richard le Justicier et à Hugues l'Abbé, fils bâtard de l'empereur décédé Lothaire II. Cette même année, à la mort de son oncle, le comte Échard, il reçoit le comté de Mâcon et le comté de Chalon.
Avec ses deux nouveaux fiefs, Boson est désormais possesseur de la quasi totalité de la vallée du Rhône (Viennois et Lyonnais), de la Vallée de la Saône (Mâconnais et Chalonnais) et de la Provence. De plus, Charles le Chauve, avant sa mort signe le capitulaire de Quierzy, qui rend hériditaire les charges comtales, ce qui fut le véritable acte de naissance de la féodalité.
À la mort du roi Charles le Chauve, son fils Louis II le Bègue lui succède, au royaume des Francs. En mai 878, le pape Jean VIII menacé par les sarrasins et des nobles italiens, vient se réfugier en Arles auprès du duc Boson et de sa femme Ermengarde. Celui-ci l'accompagne à Troyes où est organisé un grand concile pour statuer sur les troubles dans l'empire et notamment la révolte de Bernard de Gothie et les ambitions du bâtard Hugues l'Abbé de reconstituer la Lotharingie. Le pape propose à Louis le Bègue de l'accompagner à Rome où il pourra le couronner empereur, mais le roi déjà très malade, et craignant de mourir en route, se voit obligé de refuser cet honneur. Boson, toujours vice-roi d'Italie, passe un accord secret avec le pape, et le raccompagne dans le but de se faire reconnaître roi d'Italie, mais la manœuvre échoue devant la mauvaise volonté des évêques et des grands seigneurs italiens, et Boson revient furieux de cet échec. Le 10 avril 879, le roi Louis II le Bègue meurt à Compiègne, son fils Louis III lui succède sur le royaume des Francs et sur la Neustrie, alors que son frère Carloman II récupère l'Aquitaine et la Bourgogne. Cette même année, Boson agrandit ses possessions en y ajoutant le comté d'Autun.
La restauration du royaume de Burgondie
Les droits de succession de Louis III et de Carloman II sont sérieusement contestés, et le 15 octobre 879, des grands religieux et seigneurs des terres de France se réunissent en concile au château de Mantaille, près de Vienne sur le Rhône, dans le but de choisir l'homme le plus apte à protéger l'Église et la pays. Ils choisissent Boson comme roi et décident la restauration du royaume de Burgondie constitué des vastes possessions de Boson, mais aussi des diocèses des religieux présents (Aix, Arles, Autun, Avignon, Beaune, Besançon, Chalon, Dijon, Genève, Grenoble, Langres, Lausanne, Lyon, Macon, Marseille, Tarentaise, Tonnerre, Troyes, Valence, Vienne).
Boson se fait couronner au Château de Mantaille, nouveau roi du royaume restauré de Burgondie, installe sa capitale à Vienne, ancienne capitale de la Gaule romaine, et se dote d'une chancellerie. Il aurait été sacré, quelques jours plus tard, par Aurélien, l'archevêque de Lyon.
Cependant, l'ambition dévoilée de Boson et son couronnement, a pour effet de créer contre lui une nouvelle alliance des rois carolingiens Louis III de France, Carloman II et leurs cousins Charles III le Gros et Louis II le Germanique, qui vont se rencontrer en juin 880 à Gondreville en Lorraine.
Fin 880, les troupes de l'alliance ont repris Autun, Besançon,Chalon, Macon et Lyon et se trouvent devant Vienne, Boson se réfugie avec la plus grande partie de ses troupes dans les montagnes, laissant la défense de la ville sous le commandement de son épouse. Alors que Charles III le Gros est parti recueillir la couronne d'Italie, Louis III et Carloman II abandonnent le siège de la ville, et Boson peut revenir dans sa capitale.
Charles III le Gros nouvellement élu empereur d'Occident, la guerre reprend dès le mois d'août 881, et les troupes Carloman II entament à nouveau le siège de Vienne, mais il apprend la mort de son frère le roi Louis III, survenue le 5 août, et lève aussitôt le siège pour aller recueillir la succession. Cependant les troupes de l'empereur Charles III le Gros arrivent à leur tour et réussissent à prendre la ville qui est pillée et incendiée. Richard le Justicier, frère de Boson, prend sous sa protection sa belle-sœur et sa nièce Engelberge et les emmène à Autun. Boson se réfugie en Provence.
En 884, à la mort de Carloman II, qui n'a pas de fils, l'empereur Charles III le Gros est élu roi des Francs. Il propose à Boson de le reconnaître comme roi de Provence sous la simple condition d'un hommage au royaume des Francs.
Boson, sortit honorablement de sa lutte contre les Carolingiens, et meurt le 11 janvier 887. Il fut enterré dans l'église Saint-Maurice de Vienne.
Après sa mort, son épouse Ermengarde est nommé régente du royaume de Provence avec l'aide de Richard le Justicier. En mai 887, elle conduit son fils, le futur empereur Louis III l'Aveugle, auprès de l'empereur, pour qu'il l'adopte, ce qu'il fit.

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