Comtes de BLOIS

& de CHAMPAGNE

(830-1200)

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N° Gen.
Année
Descendants
Ascendants
- Guillaume d'Orléans
33,34(3),35(5),36
. .
C. de Vintzgau
- Richilde de France
31,32(3),33(5),34
.
C. d'Auvergne
.
- Leutgarde de Vermandois
30,31(3),32
943
.
D. de Vermandois
- Emma de Blois
30,31
968
Dynastie d'Aquitaine
.
- Berthe de Bourgogne
29,30(2)
983
.
D. des Guelfes
- Agnès de Blois
30(2),31
. .
V. de Chatellerault
- Irmengarde d'Auvergne
28,29(2),30(2)
1010
.
Comtes d'Auvergne
- Almodie de Blois
29(2)
.
Seigneurs de Preuilly
.
- Gersende du Maine
27,28(2)
1044
.
Comtes du Maine
- Adèle de Normandie
26,27(2)
1080
.
D. de Normandie
- Mathilde de Carinthie
25,26(2)
1123
.
D. de Carinthie
- Marie de Champagne
25
.
D. de Bourgogne
.
- Agnès de Champagne
25
1155
Comtes de Bar
.
- Marie Capet
24
1164
.
D. des Capétiens
- Marie de Champagne
23
.
Comtes de Hainaut
.

indique les ancêtres directs de Louis XIV suivi du N° Sosa

Guillaume, comte d'Orléans (vers 830 - ?) (Gen. 33,34(3),35(5),36)
  - Eudes, comte de Chartres (vers 860 - 906)

Eudes, comte de Chartres (vers 860 - 906)
  - Thibault l'Ancien, comte de Blois (vers 890 - avant 943)

Thibault l'Ancien, comte de Blois (vers 890 - avant 943) épousa Richilde de France (892 - ?) (Gen. 31,32(3),33(5),34)
  - Thibaut Ier le Tricheur  (ap. 920 - 975)

Thibaut Ier le Tricheur (après 920 - 16/1/ 975 Inhum. : Abbaye St-Florentin - Saumur -49400) épousa en 943 Leutgarde de Vermandois (915 - 978) (Gen. 30,31(3),32(5),33)
  - Eudes Ier de Chartres
  - Hildegarde de Blois ep. Bouchard de Montmorency, seigneur de Montmorency
  - Emma de Blois, (v. 948 - ap. 1003) (Gen. 30,31)

Eudes Ier de Chartres, comte de Blois, de Chartres et de Tours (vers 950 - 12/3/995, Marmoutier, Bas-Rhin) épousa en 983 Berthe de Bourgogne (Reine de France) (964 - après 1016) (Gen. 29,30(2),31(4),32) d'où:
  - Eudes II de Blois (990 - 15 nov 1037) (Gen. 28, 29(2),30(2))
  - Agnès de Blois (996 ou 1002 - ?) (Gen. 30(2),31)
  - Thibaut II de Blois (? - 1004)

Note : Berthe de Bourgogne épousa en 996 Robert II le Pieux (Roi de France) fils d'Hugues Ier Capet (Roi de France) et de Adélaïde d'Aquitaine (Reine de France).
Séparés en 1001 pour cause de parenté (3ème degré)

Eudes II de Blois, Comte de Blois, Comte de Champagne (vers 982 - 1037) épousa en 1010 Irmengarde d'Auvergne, (vers 995 - 10/3/1040) (Gen. 28,29(2),30(2)) d'où:
  - Thibaut III de Blois (1019 - 1089) (Gen. 27, 28(2))
  - Almodie de Blois (vers 1020- vers 1097) (Gen. 29(2))
  - Etienne Berthe de Blois (? - avr 1085)

Thibaut III de Blois, Comte de Blois, Comte de Champagne (vers 1019 - 15/11/1037) (Gen. 27 28(2))
Il perdit Tours en 1044 mais reprit la Champagne en 1063 (c'est le premier comte de Champagne du nom).
Il épousa :
1) en 1044 : Gersende du Maine, (Séparation en 1048) (Gen. 27,28(2))
  - Etienne II de Blois, comte de Champagne (vers 1045 - 1102)
2) Adèle de Bar-sur-Aube avant 1061
  - Hugues Ier de Troyes (? - 1126)
  - Eudes IV de Troyes (? - 1093)
  - Philippe de Blois (? - 1100)

Etienne II de Blois, comte de Champagne (vers 1045 - 13/7/1102 Héraclée - Palestine) (Gen. 26, 27(2)) épousa en 1080 Adèle de Normandie (vers 1062 - 8/3/1137) (Gen. 26,27(2))
(*) Chef de la première croisade pendant un temps. Fuit Antioche le 2 Juin 1098 et regagne la France, puis repart à nouveau en croisade où il meurt.
  - Aliénor (? - vrs 1144)
  - Thibaud IV de Blois, comte de Champagne (vers 1085 - 9/1/1152) (Gen. 25,26(2))
  - Etienne de Blois, roi d'Angleterre (1097 - 25 oct 1154)
  - Lithuise de Blois
  - Henri Guillaume de Blois (1084 - vrs 1150)
  - Mathilde de Blois (? - 1120)

Thibaud IV de Blois, comte de Champagne (1093 - 9/1/1152) (Gen. 25,26(2)) ( N° 65.538 ) épousa en 1123 Mathilde de Carinthie, (vers 1108 - 1160) (Gen. 25,26(2)) ( N° 65.539 )
  - Henri 1er le Libéral, comte de Meaux (1126 - 16/3/1181) (9.740.470)
  - Marie de Champagne, ab. de Fontevrault (1128 - 1190) (Gen. 25)
  - Thibaud de Blois, comte de Chartres (v. 1130 - 1191) ep. 2) vers 1164 Alix Capet
  - Elisabeth de Champagne ( v. 1130 - ?)
  - Etienne de Sancerre, (v. 1133 - 1191) ep. "Adélaïde" ou Alix-Mathilde de Donzy, c. de Gien
  - Agnès de Champagne (v. 1135 - 7/8/1207) (Gen. 25)
  - Guillaume de Champagne cardinal (1135 - 1202 Reims)
  - Adèle de Champagne (v. 1140 - 4/6/1206 Paris) ( N° 32.769 ) ep. Louis VII, roi de France (Gen. 25)

Henri 1er le Libéral *, comte de Meaux (12/1127 - 16/3/1181) (9.740.470) épousa en 1164 Marie Capet (vers 1145 - 11/3/1198) (9.740.471) d'où:
  - Henri II de Champagne, roi de Jérusalem (22/7/1166 - 10/9/1197)
  - Scholastique de Champagne ep. Guillaume comte de Vienne de Bourgogne-Comté,
  - Marie de Champagne, (4.870.235), (1174 - 9/8/1204 ) ep. Baudouin de Hainaut, emp.
  - Thibaud de Champagne, comte de Brie (vers 1176 - 24/5/1201) ep. Blanche de Navarre,
* Henri naquit au château de Vitry en décembre 1127. Il reçoit une éducation militaire et scolaire soignée.
Participant aux côtés de Louis VII à la deuxième croisade (1147-1149), il est armé chevalier par l'empereur Manuel Comnène. Le jeune prince se distingue lors du combat du Méandre où sa charge, conjuguée à celle du comte de Flandre Thierry et de Guillaume de Mâcon, permet à Louis VII de disperser les Turcs campés sur la berge méridionale du fleuve. Le 24 juin 1148, il assiste à Acre aux Assises de la Croisade aux côtés de son suzerain et de Conrad III.
A son retour de Terre Sainte, il reçoit une part de l'héritage de son père qui lui confie les seigneuries de Vitry et de Bar-sur-Aube puis, à la mort de Thibaud II, en 1152, il reçoit le comté de Champagne, tandis que son frère Thibaud hérite du comté de Blois. Fruit de ses bonnes relations avec le roi de France Louis VII, il épouse la fille de celui-ci et d'Aliénor d'Aquitaine, Marie, sans doute en 1159.
Durant son règne, Henri mena une politique équilibrée, cherchant constamment à jouer un rôle de médiateur dans les conflits qui opposaient son suzerain principal, Louis VII, à l'empereur Frédéric Barberousse, au roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt ou au pape Alexandre III, dans le conflit entre l'abbé de Vézelay et le comte de Nevers (1165-1166), ou encore lorsque Philippe Auguste eut la tentation d'entrer en guerre contre Frédéric Barberousse aux côtés d'Henri II (1181).
De ce fait, il s'inscrit parfaitement dans une époque où se mettent en place règles et institutions destinées à résoudre les conflits pacifiquement plutôt que par la force. Mais Henri le Libéral semble aussi avoir joué de sa situation de vassal de plusieurs suzerains rivaux (notamment le roi de France et l'empereur) pour conserver ou affermir son autonomie politique.
Son extrême générosité envers les établissements ecclésiastiques lui valut son surnom de " Libéral " :
dotant richement chapitres et abbayes, leur offrant de magnifiques présents, Henri le Libéral fonda les collégiales Saint-Etienne de Troyes (future nécropole des comtes), Saint-Maclou de Bar-sur-Aube et Saint-Nicolas de Sézanne. Henri 1er obéissait certes à un devoir chrétien. Mais il visait sans doute aussi à asseoir son pouvoir par l'éclat de ses donations et le luxe des œuvres qu'il commandait.
Réputé pour sa mesure, sa largesse et sa puissance, amateur de tournois, Henri le Libéral était aussi un lettré, qui savait le latin et le lisait pour le plaisir. Sa bibliothèque ne dénote aucune curiosité pour les œuvres en langue vernaculaire ni aucun penchant pour l'invention courtoise. Plus âgé que sa femme de dix-huit ans, il collectionnait plutôt les livres d'histoire, Valère Maxime, Quinte-Curce, les traités de morale, les commentaires bibliques, Macrobe, saint Augustin.
En 1179, il part en Terre Sainte dans une expédition dont il est le chef. Il s'embarque à Marseille, débarque à Acre en compagnie du comte Pierre de Courtenay, du comte Henri de Grandpré et de l'évêque Philippe de Beauvais, et marche avec le roi de Jérusalem au secours de Tibériade sans pouvoir la délivrer (août). Au retour, il tombe avec ses compagnons aux mains des Turcs en Asie Mineure et ne doit sa liberté qu'à l'intervention de Manuel Comnène. Rentré en France malade, il meurt peu après à Troyes le 16 mars 1181.
Son corps est déposé dans le chœur de la collégiale Saint-Etienne qu'il avait fondé à côté de son palais en 1157, sous un somptueux tombeau de cuivre doré, d'émail et d'argent.

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