indique les ancêtres directs de Louis XIV suivi
du N° Sosa Guillaume, comte d'Orléans (vers 830 - ?) (Gen. 33,34(3),35(5),36)
Eudes, comte de Chartres (vers 860 - 906)
Thibault l'Ancien, comte de Blois (vers 890 - avant 943) épousa Richilde de France (892 - ?) (Gen. 31,32(3),33(5),34)
Thibaut Ier le Tricheur (après
920 - 16/1/ 975 Inhum. : Abbaye St-Florentin - Saumur -49400) épousa en
943 Leutgarde de Vermandois (915 - 978)
(Gen. 30,31(3),32(5),33)
Eudes Ier de Chartres, comte de Blois, de Chartres et de Tours (vers 950 - 12/3/995, Marmoutier, Bas-Rhin) épousa en 983 Berthe de Bourgogne (Reine de France) (964 - après 1016) (Gen. 29,30(2),31(4),32) d'où:
Eudes II de Blois, Comte de Blois, Comte de Champagne (vers 982 - 1037)
épousa en 1010 Irmengarde d'Auvergne, (vers
995 - 10/3/1040) (Gen. 28,29(2),30(2)) d'où:
Thibaut III de Blois, Comte de Blois, Comte de Champagne (vers 1019 -
15/11/1037) (Gen. 27 28(2))
Etienne II de Blois, comte de Champagne (vers 1045 - 13/7/1102
Héraclée - Palestine) (Gen. 26, 27(2)) épousa en
1080 Adèle de Normandie (vers 1062 - 8/3/1137)
(Gen. 26,27(2))
Thibaud IV de Blois, comte de Champagne (1093 - 9/1/1152) (Gen. 25,26(2)) ( N° 65.538 ) épousa en 1123 Mathilde de Carinthie, (vers 1108 - 1160) (Gen. 25,26(2)) ( N° 65.539 )
Henri 1er le Libéral *, comte de Meaux (12/1127 - 16/3/1181) (9.740.470) épousa en 1164 Marie Capet (vers 1145 - 11/3/1198) (9.740.471) d'où:
Participant aux côtés de Louis VII à la deuxième croisade (1147-1149), il est armé chevalier par l'empereur Manuel Comnène. Le jeune prince se distingue lors du combat du Méandre où sa charge, conjuguée à celle du comte de Flandre Thierry et de Guillaume de Mâcon, permet à Louis VII de disperser les Turcs campés sur la berge méridionale du fleuve. Le 24 juin 1148, il assiste à Acre aux Assises de la Croisade aux côtés de son suzerain et de Conrad III. A son retour de Terre Sainte, il reçoit une part de l'héritage de son père qui lui confie les seigneuries de Vitry et de Bar-sur-Aube puis, à la mort de Thibaud II, en 1152, il reçoit le comté de Champagne, tandis que son frère Thibaud hérite du comté de Blois. Fruit de ses bonnes relations avec le roi de France Louis VII, il épouse la fille de celui-ci et d'Aliénor d'Aquitaine, Marie, sans doute en 1159. Durant son règne, Henri mena une politique équilibrée, cherchant constamment à jouer un rôle de médiateur dans les conflits qui opposaient son suzerain principal, Louis VII, à l'empereur Frédéric Barberousse, au roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt ou au pape Alexandre III, dans le conflit entre l'abbé de Vézelay et le comte de Nevers (1165-1166), ou encore lorsque Philippe Auguste eut la tentation d'entrer en guerre contre Frédéric Barberousse aux côtés d'Henri II (1181). De ce fait, il s'inscrit parfaitement dans une époque où se mettent en place règles et institutions destinées à résoudre les conflits pacifiquement plutôt que par la force. Mais Henri le Libéral semble aussi avoir joué de sa situation de vassal de plusieurs suzerains rivaux (notamment le roi de France et l'empereur) pour conserver ou affermir son autonomie politique. Son extrême générosité envers les établissements ecclésiastiques lui valut son surnom de " Libéral " : dotant richement chapitres et abbayes, leur offrant de magnifiques présents, Henri le Libéral fonda les collégiales Saint-Etienne de Troyes (future nécropole des comtes), Saint-Maclou de Bar-sur-Aube et Saint-Nicolas de Sézanne. Henri 1er obéissait certes à un devoir chrétien. Mais il visait sans doute aussi à asseoir son pouvoir par l'éclat de ses donations et le luxe des œuvres qu'il commandait. Réputé pour sa mesure, sa largesse et sa puissance, amateur de tournois, Henri le Libéral était aussi un lettré, qui savait le latin et le lisait pour le plaisir. Sa bibliothèque ne dénote aucune curiosité pour les œuvres en langue vernaculaire ni aucun penchant pour l'invention courtoise. Plus âgé que sa femme de dix-huit ans, il collectionnait plutôt les livres d'histoire, Valère Maxime, Quinte-Curce, les traités de morale, les commentaires bibliques, Macrobe, saint Augustin. En 1179, il part en Terre Sainte dans une expédition dont il est le chef. Il s'embarque à Marseille, débarque à Acre en compagnie du comte Pierre de Courtenay, du comte Henri de Grandpré et de l'évêque Philippe de Beauvais, et marche avec le roi de Jérusalem au secours de Tibériade sans pouvoir la délivrer (août). Au retour, il tombe avec ses compagnons aux mains des Turcs en Asie Mineure et ne doit sa liberté qu'à l'intervention de Manuel Comnène. Rentré en France malade, il meurt peu après à Troyes le 16 mars 1181. Son corps est déposé dans le chœur de la collégiale Saint-Etienne qu'il avait fondé à côté de son palais en 1157, sous un somptueux tombeau de cuivre doré, d'émail et d'argent.
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